Mittwoch, 11. Juni 2014

Ostréicultures et conchylicultures à l’étang de Thau


Il y a quelques jours je suis parti à bord du bateau « Bleu Marin » à la découverte de la conchyliculture et ostréiculture et de ses parcs de production.

Deux professionnels dans ce métier depuis quatre générations nous ont emmenés au cœur de leur exploitation. Tous deux nous ont très bien expliqué (uniquement en français) les caractéristiques et les secrets de l’élevage des moules et des huîtres de Bouzigues. Il y a 2600 tables d’huîtres dans le bassin, dont chacune mesure 50 sur 12 mètres carrés.

La conchyliculture
L’étang de Thau est le premier bassin ostréicole de la Méditerranée. Ce bassin bénéficie d’une originalité lagunaire : sa profondeur, son taux de salinité, sa température et ses éléments nutritifs développent un milieu vivant, riche et propice à la conchyliculture. La technique employée est unique, c’est une méthode de suspension sur table de culture, qui ne subit pas l’influence des marées. L’huitre est donc perpétuellement en immersion, ce qui lui permet d’être nourrie 24 h sur 24, et sa maturité s’obtient donc avec un an d’avance par rapport aux autres méthodes. Chaque table peut recevoir 1000 cordes sur lesquelles  les naissains d’huîtres provenant des captages naturels peuvent se fixer et croître. Au bout de 12 à 18 mois elles sont extraites de leurs coquilles collectrices (détroquage), les plus grosses sont alors mises en ventes alors que les plus petites sont recollées une à une et mises en suspension dans l’eau pendant une année.
















Le naissain
Le naissain est capté dans le milieu naturel, en particulier en Atlantique ou bien produit dans des écloseries locales (Aquamer à Mèze).




Elevage
Les petites huîtres sont fixées sur des coquilles et collées avec du ciment tout le long d’une corde de 3 à 6 mètres. Après la prise du ciment (24 h), les huîtres sont acheminées dans les parcs pour y être suspendues (mouillage) pendant un an pour atteindre sa taille marchande.

La récolte
Après 18 à 20 mois d’élevage les huîtres ont atteint la taille marchande, elles sont retirées de l’eau pour être ramenées à terre dans les « mas conchylicoles ». Là, elles sont lavées dans des machines et détroquées (séparées les unes des autres) manuellement. Elles sont mises dans des pochons pour être ramenées dans des parcs de retrempage, les plus grosses seront vendues et les petites collées.

Le calibrage
Les pochons sont retirés de l’eau, et les huîtres seront lavées pour être emballées pour la vente sur les marchés et l’expédition.

Production en baisse
Du fait de la mortalité des huîtres liée au virus Herpès, la production de Bouzigues est en chute depuis quelques années. Par rapport à 2007 la production de « nos » ostréiculteurs a diminué progressivement de 50 %. La station « Ifremer »de Sète, appelée aussi « Pôle Mer et Lagunes - Centre de recherche halieutique » est à la recherche des huîtres résistantes contre ce virus mais ça dure !

La mytiliculture

L’élevage des moules en mer ouverte
La mytiliculture en mer sur filière de subsurface est un mode de culture, inspiré de techniques japonaises, est tout à fait original en Europe. Des cordes de jeunes moules appelées aussi « pézoulines », sont mises en élevage en pleine eau sur un support de culture très particulier : une longue ligne ancrée sur des fonds de 20 à 30 mètres et maintenue sous tension à 5 mètres sous la surface par de gros flotteurs. Ces filières sont situées entre 2 et 3 milles nautiques au large des côtes dans ce milieu très riche en plancton, la mytiliculture offre une moule d’un goût très fin, et d’une qualité de remplissage excellente.

La mise en corde
Le naissain est réparti autour du toron dans un filet tubulaire à mailles losangiques, un taquet est inséré dans la corde à intervalles réguliers pour limiter les phénomènes de tassement ou de dégrappage. Cette opération peut être mécanisée grâce à une boudineuse. La longueur des cordes ainsi constitués est comprise entre 5 et 8 mètres. La charge initiale varie entre 1,5 à 4 kg par mètre.

Le mouillage
Les cordes de moules sont immergées en pleine mer pour une durée de 4 à 12 mois selon la taille des moules lors de la mise en corde. La durée du cycle varie en fonction :
·         de la saison de mise en corde
·         de la qualité du naissain
·         de l’importance du captage naturel
·         de la charge initiale en moule par mètre
Une filière peut supporter 500 cordes sur une longueur utile de 250 mètres.
La récolte
La productivité moyenne annuelle d’une filière peut être estimée à 25 tonnes. Des barges spécialement conçues pour ce genre d’élevage, équipées de deux potences inclinables, munies chacune d’un treuil avec un grappin pour positionner la filière le long de la coque du bateau lors des opérations de garnissage et de la récolte. Les cordes sont relevées sur le bateau à l’aide d’un tapis roulant, puis acheminées vers les mas, pour être dégrappées, lavées et calibrées.

Calibrage
La moule obtenue en mer souffre d’un défaut important : elle est peu résistante à l’émersion. Cette particularité limite la commercialisation directe de ce produit. Un retrempage est indispensable pour améliorer sa tenue à l’expédition. Celui-ci s’effectue généralement après le lavage, le tri et le calibrage, les moules peuvent ainsi se remettre du stress dû au passage dans les machines. Le retrempage d’une durée de 24 à 48 h s’effectue le plus souvent dans l’étang de Thau grâce à des pochons suspendus sous les tables, mais la plupart des entreprises équipent leurs établissements avec des bassins alimentés à l’eau de mer refroidie, afin d’éviter la manipulation des pochons dans l’étang.

Traitement final
Un dernier tri est effectué manuellement avant le conditionnement en cagettes ou sacs pour l’expédition. La mise en marché des moules de pleine mer s’effectue au travers de trois circuits de distribution :
·         le circuit de vente en vrac à des mareyeurs locaux ou d’autres producteurs-expéditeurs.
·         Le circuit d’expédition au départ des entreprises de production à destination des grandes et moyennes surfaces, poissonniers ou grossistes.
·         Le circuit de vente direct aux consommateurs.

Vue pittoresque d'un mas conchylicole vers le mont St. Claire (Sète)




Donnerstag, 29. Mai 2014

Le cœur de ma formation : Améliorer mon français

Ça, c’est mon prof de français, Marie-Claude Barbé.


Depuis le 7 avril je vais à vélo de Marseillan-Plage à la Corniche de Sète, trente kilomètres aller - retour, sauf quand il fait mauvais temps, je prends la voiture.  Trois fois par semaine, tous les lundis, mercredis et vendredis matin, je prends des cours de neuf heures à dix heures et demie. Mme. Barbé a très vite constaté mes points faibles et de suite on a commencé à travailler. Je me réjouis chaque fois d’y aller, car j’apprécie beaucoup sa compétence, nos discussions sur l’actualité du jour, ses corrections quand je fais des fautes et surtout l’ambiance décontractée. On travaille dur et je pense que j’ai fait pas mal de progrès.


Lisez ce qu’elle dit de son travail :

« Après avoir travaillé dans quelques écoles de langues, après avoir créé la mienne, école classique, avec des programmes que l’on croyait incontournables et, non seulement classiques, mais répétitifs, je me suis rendu compte que nous n’aidions pas véritablement les étudiants. En effet, le système étant ainsi fait, avec des étudiants qui arrivaient et partaient à tous moments, l’apprentissage du français s’en trouvait malmené, ce qui faisait des cours, certes, une belle rencontre humaine, mais nous n’étions pas toujours au rendez-vous de ce pourquoi ils étaient véritablement venus.
C’est pour cela que j’ai décidé de ne travailler que sur rendez-vous et sur un programme spécifique décidé au moment de l’entretien ; je me plais à dire que mes cours sont à la carte et non plus au seul menu.

La préparation des examens, Delf, Dalf se fait de façon très personnalisée et chaque faiblesse, chaque défaillance, chaque inquiétude dans les difficultés de la langue française devient alors une force parce qu’elle a pu être traitée de façon individuelle.

Nous cherchons ensemble, nous vérifions ensemble, nous comprenons ensemble, nous trouvons une réponse ensemble aux difficultés grammaticales rencontrées.

De même, l’organisation des groupes (6 personnes maximum) n’est possible qu’avec une date de début et de fin commune au groupe. Ainsi, le travail reste entier, progressif avec une seule ligne conductrice, celle que nous avons choisie et déterminée.

L’actualité française, la culture française, moments importants de nos rencontres.
Comprendre le pays pour mieux apprivoiser la langue, apprendre la langue pour partager nos différences.
Même objectif, mêmes priorités.

Si j’avais une devise, cela serait :
Votre objectif est ma force, la mienne est la vôtre.

Enfin, connaître, apprivoiser, fidéliser ma clientèle, lui donner envie de revenir à Sète, partager, échanger, en parler, découvrir et redécouvrir la langue, la ville, la région, la France.

Nous, en somme ! »

Il n’y a rien à ajouter. C’est exactement ce qu’elle met en pratique dans chaque cours !




Samstag, 24. Mai 2014

Le Bassin de Thau

De Sète à Marseillan, le Lido s’étire sur une douzaine de kilomètres de long et sur moins de deux kilomètres de large en séparant l’étang de Thau de la Méditerranée.


Le bassin a une superficie de 7.500 hectares ( lac de Lugano 7.900 hectares), une profondeur moyenne de cinq mètres et s’étend le long de la côte languedocienne sur 19 kilomètres et 5 de large. Il est relié à la mer Méditerranée par des graus à Marseillan (le Pisse Saumes) et à Sète. Il y a très peu de plages, mais dispose de nombreux autres atouts touristiques et économiques.
Sur la rive nord quelques villages de pêcheurs. Les gens vivent de l’élevage des huîtres et des moules et ils proposent aux visiteurs de délicieuses dégustations. Les huîtres sont commercialisées sous le nom d’Huîtres de Bouzigues, du nom du premier village qui a instauré l’ostréiculture sur le bassin. Environ 600 établissements conchylicoles y sont installés, produisant plus de 12 000 tonnes d'huîtres par an, et employant environ 2 000 personnes. On peut visiter des parcs ostréicoles et conchylicoles en bateau.

Les parcs ostréicoles de Bouzigues

                              

Les vignes qui bordent l’étang participent également à sa richesse. Le vin blanc « Pinet de Picpoul » est très connu dans la région.

Le tourisme est fortement représenté autour de l'étang de Thau. Le nombre de nuitées autour du Bassin de Thau est estimé autour de 12 millions.
Le tourisme thermal, qui dans la commune de Balaruc-les-Bains représente 60 000 personnes (curistes et accompagnants de curistes), ce qui en fait la deuxième station thermale de France et la première de Méditerranée.

Les activités nautiques et de plaisance avec plus de 1 600 bateaux de plaisance, et plus de 10 clubs de voile et centres nautiques.


Des bases nautiques proposent des sports divers comme faire de la voile, de la planche à voile, du fun-board, du kite-surf, etc. La navigation des bateaux fluviaux est autorisée uniquement sur le tracé du chenal fluvial qui a été mis en place. Seuls les navires d'activités professionnelles, pêche et conchyliculture sont autorisés à mouiller dans l'étang. De même, la circulation est interdite aux embarcations rapides à moteurs ainsi que la pratique d'activités sportives tractés comme le ski nautique etc... exception faite entre le 1er mai et le 30 septembre pour la pratique du ski nautique avec un seul bateau dans une zone bien définie. Les navires de plaisance ont obligation d'emprunter les couloirs transversaux.

Au lieu-dit « les Onglous », dans la commune de Marseillan, le canal du Midi, en venant de l’Atlantique, débouche dans l'étang de Thau qui le relie de ce fait au port de Sète et à la mer Méditerrannée.


Le phare des Onglous

Entre 2007 et 2012 un vaste programme pour la sauvegarde du lido a été effectué. Voir le dossier : 
www.pole-lagunes.org/ftp/dossier%20de%20presse%20lido%20sete.pdf


Quelques impressions du lido

Vue vers Sète




La "language" du vent


Il était une fois... un escalier!


"Vin de sable!"



Un exemple impressionant de l'efficacité des ganivelles



Freitag, 16. Mai 2014

Les vents de la région


En regardant travailler père et fils Chaput ce matin, je me suis souvenu de ma promesse dans mon premier blog :  raconter quelque chose concernant les vents. Les deux hommes ont monté des ganivelles (petites barrières en bois) pour empêcher l’ensablement du terrain de jeux.

Une journée sans vent est assez rare dans cette région. Actuellement c’est le mistral. M. Chaput (père) m’a dessiné les vents les plus importants sur une feuille et m’en a raconté quelque chose.




Le mistral : Vent froid du nord, mer froide.

Le tramontane : Vent froid du nord-ouest, mer froide.
Bel Ar : (nom occitan) Vent très rare du ouest-sud-ouest. Il souffle seulement 2 ou 3 jours par année.

Labech : (nom occitan)  Vent du sud-ouest, le long du littoral. Souffle souvent vers midi en été. Provoque des températures agréables.

Le marin : Vent chaud du sud, mer chaude. Apporte du sable.
Le sirocco : Vent très chaud du sud, apporte du sable rouge très fin en provenance du Sahara.

Le grec : Vent de l’est, attaque la plage. Avec ce vent il est très dangereux d’entrer dans le port de Marseillan-Plage, parce qu’il est ouvert vers l’est. Il y a eu déjà plusieurs accidents mortels à cause de ça. Un deuxième problème de ce vent est qu’il emmène du sable dans le port. Presque tous les ans les responsables du port doivent excaver le port.

Actuellement le port est excavé par des spécialistes


Conduite pour le matériel excavé, 1,5 km environ




Et ça à la plage devant notre camping!


Près de la capitanerie du port il y a une rose des vents avec les noms scientifiques de ceux-là.


Mittwoch, 7. Mai 2014

Interview avec M. Chaput, propriétaire du camping "La Créole"


Mme. Chaput et son fils Rémy à la réception de leur camping

Transcription de l'interview:

-          M. Chaput, votre camping existe depuis quarante ans, environ, pourquoi vos aïeuls ont-ils décidé de liquider la viticulture et de créer un camping ?

-          Dans les années soixante-dix, donc, que ce soit surtout dans le bassin méditerranéen, il y a eu la crise de la viticulture, où il y a eu une crise et économique, sociologique, où il y a eu beaucoup de manifestations, des morts, ça a été une crise assez violente et il y a eu  beaucoup donc de problèmes de vente de vin et, mon grand-père qui, à l’époque, était donc viticulteur et qui possédait ce terrain, a trouvé, a cherché plutôt des solutions alternatives, pour se renouveler économiquement parce que c’était plus viable, donc, un camping existait déjà, le camping des nations, à côté de ce qui était à l’époque donc les vignes, et on s’est dit, surtout mon père et ma mère ont poussé mon grand-père à créer le camping parce qu’on a vu qu’il y avait de plus en plus de monde, que c’était dans les mœurs des gens d’aller en camping, en tente, en caravane, et donc on l’a créé, on a arraché toutes les vignes, et créé le camping en 1973.


-          Comment faut-il imaginer Marseillan Plage à l’époque des années 70 ?

-          Donc là, eh bien, il n’y avait rien. Il y avait, à part le camping des Nations dont vous avez précédemment parlé et il y avait des moustiques, les marécages et un seul chemin qui amenait les campeurs à ce camping. Il y avait quelques résidences dans le vieux Marseillan Plage, ce qu’on appelle la Place du Marché, il y avait ce que l’on appelle, l’ancienne mairie, plus quelques commerces mais sinon, tout ce qu’on voit autour de nous, les immeubles, ce n’était que vignes, marécages et beaucoup, beaucoup, beaucoup de moustiques.


-          Aujourd’hui on compte près de vingt campings. Et, dans ces années-là, combien y en avait-il ?

-          Donc, le tout premier camping, ça a été le camping des Nations, qui a été créé en 1965, et puis, chaque année, un camping apparaissait ; nous, ça a été en 1973, sinon, dans les années 70, avant qu’on crée le nôtre, il y avait six campings sur Marseillan Plage. Donc, il y avait le camping des Sirènes, qui est tout au bout, le camping Beauregard, qui est notre voisin, le Robinson qui est situé au port de Marseillan Plage, le Pisse Saumes qui était le camping municipal qui, lui, a été créé juste après le camping des Nations, et la Nouvelle Floride.


-          J’ai remarqué que vous teniez à l’écologie sur votre camping, qu’est-ce que vous avez établi, mis en place pour préserver la nature ?

-          Effectivement, l’image du camping, c’est aussi une fenêtre publicitaire pour nous mais aussi pour moi parce que j’y tiens un peu, à une image plus écologique  de mode d’hébergement, contrairement aux grands hôtels bétonnés, on joue un peu là-dessus aussi, en faisant  beaucoup de tri sélectif, c’est malheureusement pas  encore trop dans les mœurs de français, donc on essaie de les éduquer là-dessus, donc après on a pris quelques petites mesures du style le chauffage par condensation qui  permet de nous économiser et du gaz et de l’électricité, et de l’eau ; beaucoup de lampes solaires, ça, c’est très important, et les économies d’eau avec un système qui s’appelle le système « Presto », c’est-à-dire, vous appuyez donc pour faire couler l’eau et ça s’arrête au bout de cinq/dix secondes, ça dépend de si c’est une douche ou un robinet . Et bien sûr, on fait très attention aussi à l’état de nos dunes qui sont protégées par des ganivelles, don ces petites barrières en bois, qui protègent et la plage, qui gardent le sable pour constituer les dunes qui nous protègent du vent et qui bien sûr nous protègent aussi de la montée des eaux.

-          Vous avez environ quatre-vingt-quinze emplacements et une douzaine de bungalows, quels sont vos projets pour l’avenir ?


-          Donc exactement on a dix-huit mobil homes, et cent deux emplacements, eh bien nos projets c’est  de pérenniser l’activité que nous avons, donc et campings et mobil homes, je ne pense pas augmenter la part des mobil homes parce que d’autres campings de plus grands groupes le font très bien, et je tiens aussi à garder cet esprit camping, emplacement nu, il y a encore beaucoup de monde qui cherche et qui désire rester dans ce modèle-là, et ce que je souhaite c’est continuer cette proximité avec les clients, améliorer l’accueil clientèle, et faire des petits, chaque année, des petites améliorations pour inciter les gens à revenir et pour continuer à pérenniser l’activité économique du camping.

-          Quels sont les pays d’origine de votre clientèle ? Quelles nationalités sont à la tête de la liste ?


-          Donc, eh bien, ça dépend de la saison, donc, en hors saison, c’est-à-dire, avril, mai, juin et viennent en septembre, octobre, c’est plus une clientèle étrangère avec, on va dire, les « top », c’est Allemagne et Hollande où là, il y a énormément de monde qui descend et après donc, les suisses et après, eh bien, les français ; Par contre, ça s’inverse en juillet, août où là, c’est les grandes vacances françaises, où c’est bien sûr, bien évidemment la majorité écrasante française et puis quelques allemands, quelques hollandais mais c’est très insignifiant – c’est surtout les français.

-          Dans les années passées, il y avait des problèmes avec le bruit nocturne sur les plages et les feux allumés comme la fumée qui venait directement sur les caravanes et les camping-cars. Est-ce qu’on a trouvé une solution à ce problème ?


-          C’’est vrai que les politiques, sur toutes les stations balnéaires plus ou moins, ont fait beaucoup…le leitmotiv c’était d’arrêter ces nuisances sonores qui empêchaient les gens de dormir et vraiment de « faire » des vacances. Certes, pendant les vacances, c’est la fête mais il faut respecter les gens à côté. Donc, les nuisances sonores au sein de la ville, à partir de minuit, toute musique doit s’arrêter et à partir de deux heures, les commerces doivent fermer ; Ensuite, donc, pour cette histoire de feux sur la plage, eh bien, pareil, en fait,  les feux sont strictement interdits.  D’une part, les gens faisaient brûler tout et n’importe quoi sur la plage, des planches avec des clous, c’était très dangereux.
D’autre part, nous, sur une station balnéaire, en bord de mer, il y a beaucoup de vent et quand les gens faisaient des feux, ça risquait… les cendres risquaient d’aller sur les toiles des caravanes effectivement situées en bord de mer et ça faisait un problème de sécurité et aussi on les a interdits parce que les gens brulaient les ganivelles justement, j’en parlais tout à l’heure, c’est les barrières qui protègent nos dunes, qui protègent la plage et qui protègent aussi nos campings, ça faisait beaucoup de problèmes là-dessus.

-          Les campings et, j’ai l’impression, surtout en France, montent de plus en plus de bungalows. Qu’est-ce que vous pensez de cette évolution ?

-          Bien, cette évolution a été dangereuse pour les petits campings, c’est-à-dire que les gens ont demandé, on s’est aussi adaptés au marché ; c’est un peu aussi notre rôle, donc, ils nous ont demandé de plus en plus ces petits bungalows, mobil hommes, ces chalets. Je pense que c’est très utile pour nous d’en avoir mais, ce qui est dangereux, c’est que ça a attiré les grands groupes, donc, de plus en plus de grands groupes s’imposent, rachètent des campings et montent des campings qu’avec des mobil homes et cassent les prix et ça fait un peu comme sur un modèle des grandes surfaces et des épiceries, c’est-à-dire que petit à petit, ils grignotent notre marché et, jusqu’à terme, si nous on se mettait par exemple que en bungalows, on aurait pas du tout les reins et la force économique nécessaire  pour les contrecarrer donc il faut ces bungalows, c’est certes bien, mais c’est une clientèle qu’on ne cherche pas forcément, c’est une clientèle aisée qui cherche autre chose, qui cherche des vrais clubs de vacances avec des club-enfants etc. Moi, je resterai plus, voilà, un petit peu de bungalows parce que c’est le marché qui le demande, y en a beaucoup qui le demandent mais on restera en emplacements nus pour justement se diversifier de ces grands groupes et non pas lutter sur leur terrain. De toutes façons, c’est leur terrain et nous le nôtre.

-          Est-ce qu’il y aura encore des campings en 2050, et comment se présenteront-ils ?


-          Eh bien ça, c’est la grande question. Déjà, est-ce qu’on ne sera pas sous les eaux ? Avec la montée des eaux, on prévoit une montée des eaux de 50 cm ou d’un mètre ici, donc, je ne sais pas si je serai encore là pour vous en parler mais, ce qui est sûr, c’est que pour l’instant, d’un point de vue économique, et d’un point de vue, je pense, dans les mœurs des gens, qu’ils soient français ou étrangers, les vacances et les vacances justement d’été, en bord de mer, sont très ancrées dans les mœurs et dans l’esprit des gens. Si le camping continue à évoluer, à se professionnaliser comme on le fait en ce moment, il y a beaucoup d’événements et de nouvelles réglementations qui nous professionnalisent et nous cadrent pas mal, le camping existera encore dans les années 2050. Après, est-ce que, la question est, est-ce qu’on sera sous les eaux et est-ce qu’on aura pas été mangés par tous ces grands groupes petit à petit… Voilà, c’est la grande question.

-          Bon, M. Chaput, je vous remercie, je vous souhaite une très bonne continuation pour la saison 2014.



-          Merci, j’espère qu’elle sera bonne.

Freitag, 2. Mai 2014

Marseillan (plage) mon domicile actuel


À peine arrivé en vacances à Marseillan-Plage j'ai été enthousiasmé par cette région. Cette plage d'une longueur de six kilomètres environ, les emplacements sur la dune dans certain campings, la rue derrière les campings avec tous les magasins nécessaires, le bassin de Thau, Marseillan-Ville avec son port mignon, le Canal du Midi, Montpellier, Sète, Agde, Cap d'Agde, Béziers...bref, cette région pleine de culture et de places d'interêt m'a saisi du premier moment. Quant à ma formation, c'était donc logique d'établir mon domicile à Marseillan-Plage où je me sens bien et dont je connais déjà beaucoup de choses. Maintenant j'aimerais vous présenter la commune de Marseillan.

Marseillan (occitan Massilhan) est située dans le département de l'Hérault en région Languedoc-Roussillon. Depuis le 31 décembre 2002, la commune fait partie de la communauté d'agglomeration du Bassin de Thau.

Situation géographique
Economie: Conchyliculture, viticulture, tourisme.

Marseillan-Plage
Marseillan-Ville
Marseillan-Ville

L'Eglise St Jean-Baptiste

Tour romane du XIème siècle avec le clocher typique de la région, chœur gotique du XIIIème siècle, façade et clocher du XIXème siècle



                                           Le Port





La Place de la République


En 1878 la première statue de la Marianne en France a été érigée sur cette place.









La Place Carnot


La place du marché, cœur du village, et lieu de rassemblement des Marseillanais, a été couverte en 1310 d’un édifice en bois et remplacée en 1808 par une charpente bordée en vénitienne. Les arches sont construites en pierres basaltiques noires d’Agde. Elle a pris son aspect actuel en 1984.


Le Théâtre Henri Maurin


Le Théâtre Henri Maurin est un des derniers théâtres à l’italienne de l’Hérault. Il a été construit entre 1911 et 1920 et rappelle la prospérité de Marseillan à la Belle Epoque et le gôut des Marseillanais pour les spéctacles et les fêtes.



Marseillan-Plage

Avenue de la Méditerranée

La plus belle avenue de Marseillan-Plage, bordé de magasins et de bistrots.







Rue des campings

La rue la plus longue de Marseillan-Plage derrière les camping du littoral. Magasins, restaurants, artisanats etc.






Ce que représente le tourisme à Marseillan Plage : quelques chiffres :

- Plus de 10 000 visiteurs par jour en juin et septembre.
- Plus de 50 000 visiteurs par jour en juillet et août.
- Une saison touristique qui s’étend, avec des hébergements et des       commerces ouverts dès avril, certains même à l’année.
- Une hausse effective de la fréquentation de la Maison de Tourisme, passant de 34 000 à 42 000 entrées entre 2004 et 2008.
- Une baisse de 25% des demandeurs d’emplois Marseillanais en saison.
- Des revenus non négligeables pour les étudiants saisonniers employés à la plage afin de financer leurs études. 

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